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13 janvier 2007

Commentaires

Pfeireh

"Avant d'être une quête du profit, l'entreprise est toujours un choix reposant sur un désir profond."

N'y a t-il donc rien Au-delà du Principe de Plaisir ?
"Désir du désir de l'autre", me répondrez vous. Mais est-ce dépasser le principe de plaisir ? ou, pour une traduction plus proche, aller de l'autre côté ("jenseits"), l'autre face de ce principe ?

Et, mais ne voyant pas bien moi-même que faire de cette dernière question : n'est-ce-pas ce "jenseits" qui, avec la nécessité de l'adéquation à la réalité, est votre principal atout dans la démarche de "changement" ou d'analyse que vous semblez préconiser ?
Sans quoi vous vous heurtez certainement à de puissantes résistances au sein de l'organisation, y compris (et surtout) en son sommet.

Pfeireh

Je me permets de préciser ma dernière contribution.
De l'autre côté du désir, l'absence complète de désir. "Jenseits des Lustprinzips", il semble y avoir la mort. Traduit dans le contexte de la horde : la culpabilité.

Je pense qu'il s'ensuit une remise en question du rôle du leader dès lors qu'une psychanalyse est sincère dans l'entreprise.

Quelle délicate ambivalence pour le psychanalyste d'entreprise, alors, à la fois d'opérer au plus proche et à l'encontre du pouvoir en place !

Pfeireh

PS : les deux contributions précédentes supposent que la culpabilité au sein de la horde joue un rôle tout aussi nécessaire que la confrontation à la réalité pour amener une entreprise à faire appel à vos services. Votre expérience confirme t-elle cette supposition ?

DT

Pour reprendre vos termes, il me semble que le "Jenseits" de l'entreprise passe avant tout par la répétition, une grande source de résistance au changement : répétition de processus dont le sens échappe aux acteurs, d'où l'écart fréquent entre stratégie et mise en oeuvre.
Quant à la remise en question du rôle du leader, elle peut avoir un sens précisément lorsque par son aveuglement, il entretient un écart trop important entre stratégie et mise en oeuvre.
Votre dernière question est bien posée car, si je traduis, ce sont effectivement des problèmes de management ou bien de nécessaire adaptation à l'évolution du marché qui sont à l'origine de la demande de conseil.

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