Le journal Le Monde a mis en ligne aujourd'hui une tribune dans laquelle, une fois de plus, je mets en perspective ce qui se passe aujourd'hui chez Renault et l'histoire de cette entreprise.
Deux choses se répètent : le traitement réservé aux salariés est assez rude (trois cadres licenciés sans preuves) et le dirigeant, qui dispose d'un pouvoir qualifié d'"absolu" par un biographe de Louis Renault (Gilbert Hatry) est finalement isolé et maintenant quelque peu fragilisé.
Les événements se suivent et ne se ressemblent pas ; leurs causes, en revanche, sont les mêmes. On en trrouvera un aperçu dans cette série de notes.
Bonjour,
j'ai relayé hier votre tribune dans Le Monde que j'ai trouvé particulièrement pertinente s'agissant de l'inconscient chez Renault où j'ai travaillé de 2004' à 2008 avec des mandats syndicaux à la CFDT au moment des suicides.
J'ai été conforté dans ce que je pensais sur cette histoire de pseudo espionnage à savoir qu'il y a un inconscient de violence due à "l'aphasie" dans cette entreprise. Et début février, j'avais écrit un billet en ce sens sur mon blog parlonsdutravail.com.
Rédigé par : Hervé Jégouzo | 15 mars 2011 à 17:55
Vous avez raison de revenir sur "l'aphasie" qui a été le mal chronique de Louis Renault.
Je crois qu'il est important de rappeler aussi que Louis Renault avait peur des salariés en tant que goupe. La peur sur laquelle prospère une certaine violence n'était pas à sens unique.
Merci de ce témoignage.
Rédigé par : DT | 17 mars 2011 à 20:19