Dans Le Monde du 18 juillet, pages Débats, j'ai publié un texte Renault et l'Amérique : le retour du refoulé mettant l’opération Renault-Nissan-GM en perspective. Un détour par l’histoire de Renault et celle de GM montre à quel point les grandes entreprises répètent certains comportements.
Malgré de nombreuses tentatives, Renault n’a jamais pris pied en Amérique du Nord. Quand à GM, le premier risque de dépôt de bilan remonte à 1910.
Vraisemblablement, ce sont la personnalité et le charisme de C.Ghosn que vise K.Kerkorian, beaucoup plus que Renault comme entreprise industrielle. La démarche est un révélateur de la nature de l’alliance avec Nissan. Le rôle de C.Ghosn y a été fondamental de telle sorte que l’on peut se demander si le montage capitalistique a un sens sur le long terme.
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