Sur la note de Pierre Bilger concernant le livre "L'empire des dettes"

Merci pour cet article intéressant qui a le mérite de faire une synthèse claire et d’aller à l’essentiel de ce livre.

En le lisant, il me revient une phrase de Paul Valéry tirée de Regards sur le monde actuel : « Toute politique se réduit à faire de l’escompte ou du report de puissance. La guerre liquide enfin ces positions, exige la présence et le versement des forces vraies, éprouve les cœurs, ouvre les coffres, oppose le fait à l’idée, les résultats aux renommées, l’accident aux prévisions, la mort aux phrases. »

Si, comme on l’espère, elle n’est pas forcément prémonitoire, elle énonce une mise en garde à ne pas sous-estimer.