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04 mai 2010

Commentaires

Françoise

Non, définitivement non au moindre châtiment corporel, fessée ou privation de dessert....
Ces actes sont des manques d'autorité !
Pire encore, j'ai entendu une mère dire "ça défoule et puis ça ne fait pas mal"...
Si ça ne fait pas mal, on peut se demander à quoi ça sert ?
Mieux vaudrait enseigner la CNV, COMMUNICATION NON VIOLENTE, on pourrait commencer par les parents... et.... non, pas de politique ici :-)

DPA

Je dirais aussi : la fessée, une perversion française.

Les parents battants sont toujours des anciens enfants battus. Par identification à l'agresseur, ils vont rejouer activement ce qu'ils ont subi passivement, un mécanisme de défense classique.

En France, l'enfant est encore souvent vécu sur un mode persécutoire, comme si ses maladresses étaient intentionnelles et dirigées contre les parents.

Les tentatives d'autonomisation de l'enfant sont souvent contrariées par la névrose parentale. L'expérimentation de la liberté et de la capacité à agir conduit à la sanction.

Enfin, on entend souvent "Il n'y a pas de mal à se faire du bien, ou "La fessée c'est pour son bien". Mais pourquoi frapper sur les fesses, une spécialité française ? N'est-ce pas un compromis entre le sévice et le plaisir ?

Tanakia

Sur les fessées et autres châtiments corporels, je vous rejoins et j'invite ceux qui ne connaissent pas à lire les pages d'Alice Miller sur le sujet, par ex http://www.alice-miller.com/tracts_fr.php?page=2

Je trouve très intéressante et éclairante la lecture que vous faites de ce qui fait lien en France versus ce qui fait lien dans d'autres pays, je pense notamment au Québec qui a une tolérance à la différence infiniment supérieure à la nôtre.

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